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nihon-taiyou

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2 articles taggés nostalgie

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One shot 25

One shot 25
 
La vie un est feu tricolore ♪ et ♫
~Jinsei wa shingou desu~
 
La vie est comme un un feu tricolore, au début le feu est vert, on est jeune, on croit qu'on a toute la vie devant soit, on rêve, on baigne dans l'insouciance et l'ignorance.Bien que les adultes nous recommandent de profiter de notre enfance, on court, pour toujours grandir plus vite dans le but de "devenir adulte"
Puis le feu devient orange ; on se rend compte que la vie passe vite, qu'elle n'est pas éternelle, que parfois  elle nous échappe alors on ralenti en appréciant chaque jour, chaque moment, pour que notre vie s'écoule plus lentement,calmement. On essaye de réaliser ses voeux afin de ne pas mourir dans le regret, on a peur de se voir vieillir, et on prend conscience que la mort se rapproche de nous et qu'on ne peut rien faire, vienne le temps des questions "existentielles" que chaque humain se pose au moins une fois dans sa vie "Que représente ma vie sur terre ? A qui, à quoi mon existence aura t-elle servi ?" Les Hommes se posent ses questions surement parce qu'ils ont peur de mourir dans l'indifférence. Ce soucis de vouloir laisser la trace de son passage sur terre, son empreinte est un sentiment uniquement humain et traduit le sentiment d'impuissance et de peur qui apparaît au rythme de notre vie. Chaque anniversaire souhaité nous rapprochant d'un funeste avenir...
Et puis le feu passe au rouge emportant avec lui notre vie qui a été rempli de joie, d'amour, de rire, d'amitié, de belles rencontres mais aussi de douleur, de tristesse, de moments difficiles, de remises en questions, de peurs, de pleurs, de peine, de beaux comme de mauvais souvenirs...Parce que la vie n'est pas seulement une vie mais notre vie.
 
Je suis Hiyazuki Ia. Un nom et prénom peu commun pour la personne ordinaire que je suis.
Pour moi le feu est encore vert, alors comme tous les jeunes de mon âge je cours vers "le monde des adultes".
Il m'arrive de trébucher et d'avoir mal mais je me relève toujours afin de grandir toujours un peu plus, de continuer ma route, prenant de la vitesse et devenir un jour une adulte.
En attendant je vis entouré de ma famille et des  mes amies, de mes histoires d'amour avec comme tout le monde des peurs, des craintes, des appréhensions mais surtout beaucoup d'espoir. 
 
Akiyo : Ia !
Je voyais deux de mes amies au loin me faisant de grands signes. Je courus vers elles et les saluai.
Ia : Akiyo, Kazusa ! J'ai cru que je n'allais jamais vous trouvées ! Il y a un monde fou aujourd'hui en plus avec les parapluies c'est pas pratique !
Kazusa : Oui ^^ Alors toujours motivé pour essayer le nouveau salon de thé qui a ouvert ?
Ia : Et comment !
 
En cet journée pluvieuse de Juin, nous nous étions données rendez-vous pour aller se relaxer dans un nouveau salon de thé qui avait ouvert près de la gare de Ueno. Nous y avons passés la journée puis nous sommes séparés vers 17h. Je décidai de faire un détour par le parc d'Ueno qui se situe près de la station de train, il n'avait cessé de pleuvoir de la journée mais le calme régnant dans le parc,le ruissellement de l'eau sur mon parapluie et la chaleur ambiante me paraissaient très agréables. Je fermai les yeux un instant et pensai qu'en ce moment, le seul fait de me tenir ici et de ressentir ce sentiment d'apaisement était une sorte de privilège. Un sentiment un peu inexplicable qui nous surprend parfois.
 
Je me décidai à rentrer quand j'aperçus une petite fille d'à peine 9 ans, pleurer à chaudes larmes. Je me dirigeai vers elle et m'accroupis pour être à sa hauteur.
Ia : Quelque chose ne vas pas ?
Elle sortie sa tête de ses mains et me regarda les larmes coulant toujours sur ses joues rosés.
Ses cheveux noirs et fins tombaient sur ses épaules, et ses yeux d'un marron foncé me fixaient.
Je passai ma main sur ses joues humides pour essuyer ses larmes. Elle renifla et finit pas articuler  quelques mots.
Petite fille : Mon...mon parapluie s'est envolé...
Je ne pus m'empêcher de sourire devant son adorable petit visage et ce qu'elle venait de me dire.
Ia : Comment t'appelles-tu ?
Petite fille : Sa...Sahori.
Ia : Très bien Sahori-chan ! Onee-chan va t'aider à le retrouver !
Nous avons donc fait le tour du parc dans l'espoir de retrouver son parapluie mais après 20 minutes, je me résignai.
Ia : Sahori-chan je ne pense pas que nous puissions le retrouver maintenant, et puis tu devrais retourner chez toi, regarde le soir tombe, ta maman va s'inquiéter...
Sahori : Mais si je ne le retrouve pas...Maman va me fâcher...Je ne peux pas rentrer sans lui.
Devant sa mine renfrogné et puisque qu'elle n'était pas décidé à rentrer chez elle sans son parapluie, je décidai de lui donnai le mien. De toute manière je l'avais gagné à la tombola de mon lycée.
Elle repartit alors avec lui et je me dépêchai de courir vers la gare. Je dû m'arrêter à un passage piéton, le feu étant rouge...
 
Mes boucles que j'avais fait le matin même avait était ruiné par la pluie et mes vêtements commençaient à devenir légèrement transparents. Un jeune homme d'à peu près mon âge, qui se trouvait à côté de moi, enleva son casque rouge de ses oreilles et décala un peu son parapluie de façon à ce que je me retrouve en dessous de ce dernier.Je remarquai qu'il avait un étui de guitare sur le dos. Je jetai un regard à ce garçon, qui faisait, en passant, bien 15 centimètres de plus que moi, et il me fit un clin d'oeil. Je ne pu m'empêcher de sourire face à ce clin d'oeil et cette gentille attention et je soufflai un "Merci" un peu embarrassé.
Le feu des piétons passa au vert, pour un peu je regrettai qu'il soit passé si vite au vert, le jeune homme saisi ma main, mis son parapluie dans celle-ci et referma ma main sur la poignet de ce dernier. 
Jeune homme : On ne sort pas sans parapluie un mois de Juin, petite imprudente ! (Saison des pluies au Japon)
Il m'ébouriffa les cheveux et me fit un autre de ses clins d'oeil un peu enjôleur, il remis son casque sur ses oreilles, se couvrit de sa capuche puis disparut dans la nuée de personnes qui traversait sur ce passage. Je me décidai moi aussi a avancé quand je fus bousculé par un homme en costard qui semblait pressé. Je traversai et une fois de l'autre côté , regardai le ciel d'un air pensif, je retins un rire en repensant à l'agréable garçon que je venais de rencontrer, je serrai la poignet du parapluie avec l'espoir de le revoir très prochainement.
 
1 semaine plus tard :
 
Je traînai dans le quartier où j'avais vu ce garçon une semaine plus tard, espérant le croiser à nouveau pour que je puisse lui rendre son parapluie. Cela faisait bien une heure que je marchais sans but quand je l'aperçus au feu tricolore de la dernière fois. Je l'interpellai, il se retourna et me sourit. Il se rappelait de moi...Il se dirigea vers moi et je lui tendis le parapluie.
Ia : Merci, pour le parapluie.
Il le pris.
Jeune homme : Tu m'as attendu pendant tout ce temps pour me le rendre ? Merci !
Ia : Oui...
J'avais envie de rajouter "J'avais envie de te voir..." mais je me retins. Il saisi le parapluie et alors que je me retournai pour rentrer, il saisi ma main.
Jeune homme : Laisse-moi te remercier !
Il me fit encore un clin d'oeil, je pensai qu'il en abusait vraiment mais je m'en voulais encore plus de laisser mon coeur battre si vite à chacun d'eux.
Ia : Oh ne t'inquiètes, je ne veux pas que tu te sentes obligé !
Il mit la main devant sa bouche, un air un peu embarrassé et murmura quelque chose d'inaudible.
Ia : Quoi ?
Il me saisit à nouveau la main.
Jeune homme : Je ne me force pas...Allez viens, je vais te montrer quelque chose de sympa !
Il rougissait un peu, et m'entraînai à travers différentes rues sans lâcher ma main, j'observais les traits fins de son visage, ses joues légèrement rosés, ses yeux d'un noir profond et ses soyeux cheveux noirs ébènes. Je me surpris à penser que j'aimerai passer ma main dans ces derniers.

On s'arrêta devant un immeuble tagué un peu partout mais d'où s'échapper des sons de guitare et de batterie.
Jeune homme : Ah au fait ! Je m'appelle Sato Yosuke ! Et toi ?
Ia : Je suis...Hiyazuki Ia...
Yosuke : Très bien Ia-chan laisse-moi te montrer mon groupe de musique !
Je fus surprise qu'il m'appelle par mon prénom mais je fus encore plus surprise qu'il est un groupe de musique !
Nous pénétrâmes dans l'immeuble et nous entrâmes alors dans une pièce où se trouvait des instruments de musique et au fond de la pièce on entendait des rires bruyants.
Yosuke : Je suis là !
On entendit une voix du fond de la pièce "A bah on t'attendait plus !"
Yosuke : Certes, mais j'ai fais une belle rencontre sur le chemin...
Il me sourit et m'entraîna au fond de la pièce, là sur un canapé se tenait trois garçons et une fille. Sur leur visage se lisait étonnement.
Yosuke : Je vous présente Ia-chan, la fille à laquelle j'avais donné mon parapluie la dernière fois ! Voici Akiro, Sanetomi, Shotaro et Yuina.
Ia : Enchanté !
Yuina : Salut ! C'est bien rare que tu nous ramènes une fille Yosuke ! 
Yosuke : Ouais...
Il jeta un regard sur la table et saisi une canette de bière qu'il jeta à la poubelle.
Sanetomi : Ma cannette !
Yosuke :  Tu es mineur, et tu n'as pas le droit de boire  !
Sanetomi : C'est pas juste ! Je serai majeur que dans 2 ans ! Pourquoi la majorité est-elle à 20 ans !! Je hais le Japon !
Yosuke : C'est vraiment un numéro à lui tout seul, et puis vous 3 ! Ne le laissez pas boire !
Yuina : Bah le pauvre !
Yosuke : Pourquoi êtes vous aussi irresponsable !
Shotaro : Nous ne le sommes pas !
Yosuke : C'était pas vraiment une question...
Akiro : Un verre pour la demoiselle !
Ia : Euh non, je peux pas, je n'ai que 18 ans !
Yosuke se retourna vers moi, à nouveau embarrassé.
Yosuke : Ah je croyais que tu étais plus jeune que moi...Je n'ai que 17 ans.
C'était à moi d'être étonné, il faisait bien plus que son âge ! 
Quand je le regardai j'avais l'impression d'une personne mûr,posé et réfléchi, je pensais donc qu'il était plus âgé que moi !
Yuina : Bon montrons-lui à quel point on joue bien ! Après tout c'est pour ça que tu l'as emmené aujourd'hui...non ?
 
Il hocha la tête s'empara de sa guitare pendant que les autres prenaient place autour de leurs instruments. Shotaro au clavier, Akiro à la batterie, Sanetomi à la basse, Yosuke  à la guitare et Yuina à la guitare également se positionna devant le micro.
Dès les premières notes je me sentis enveloppé par leur musique et la voix de Yuina, pendant un instant j'oubliais l'heure, le lieu et tout ce qui nous entourait. Il n'y avait plus que eux, moi et la musique. Je  me sentis comme privilégiée, dehors la pluie avait recommencé, les gouttes de pluies coulés sur la fenêtre ouverte et venaient s'écrasé sur le plancher de la pièce, malgré la pluie, la chaleur était toujours aussi étouffante et même avec la fenêtre ouverte, pas le moindre courant d'air ne traversait la pièce. J'attardais mon regard sur Yosuke, il était tellement concentré, quelques gouttes de sueurs coulant sur son visage, il me paraissait étincelants, à mes yeux il était le plus beau garçon du monde, je n'arrivai pas à décrocher mon regard de son visage, je descendis finalement mon regard jusqu'à sa guitare, ses doigts fins se déplaçant à un rythme effréné sur son manche. Quand ils finissaient une chanson je ne pouvais pas me retenir d'en demander une autre. Je me sentais transporté dans un univers où la musique colore le monde. Quand le "mini-concert" pris fin, je ne pus m'empêcher de penser que j'aurais préféré que  ce moment dure toujours, qu'il ne prenne jamais fin, je voulais encore entendre le voix de Yuina, le son de la guitare de Yosuke, celui de la basse de Satenomi, voir les doigts de Shotaro glissaient sur son clavier, voir les baguettes d' Akiro tournaient autour de ses doigts experts puis s'écrasaient sur les caisses de sa batterie,..
 
1 mois plus tard :
 
 J'étais dans ma chambre en plein dilemme pour savoir quel tenue j'allai mettre pour ce soir. Je reçu alors un mail de Yosuke.(Au japon les téléphones portables envoie des mails et non des sms)
"Je suis désolé, je ne pourrai pas venir te chercher,
nous n'avons pas encore finis les répétitions"
Je lui envoyai à mon tour un mail lui disant que ce n'était pas grave et que j'arrivai dès que j'avais fini de me préparer.
J'optai finalement pour une tenue assez simple mais légère, je détachai mes cheveux et les bouclaient légèrement, je me regardais dans un miroir, je ne me trouvais plutôt jolie, enfin j'aimais mes yeux en amandes, mes longs cheveux noirs, ma bouche un peu rosé, mes pommettes  bien marqués...Oui je m'aime comme je suis ! ^^ Je sortis finalement de chez moi et me dirigeai vers la gare après avoir passé les 8 stations qui séparait mon quartier, Ikebukuro d'Ueno et après 10 de minutes de marche, j'arrivai enfin devant le parc d'Ueno. En fait le groupe de Yosuke n'était pas le seul à se produire. Un grand festival de musique avait été installé dans le parc pour 4 jours. Pendant 4 jours De 17h à 3h du matin des groupes indépendants se produisaient. Aujourd'hui c'était le premier jour de l'ouverture du festival et  le parc grouillait de jeunes. En se baladant dans le parc on pouvait voir de part et d'autres des groupes se produisant sur des scènes aménagés à cette occasion. Ce festival à lieu une fois par an et à pour but de faire connaître les groupes aux publics et qui sait de décrocher un contrat dans une maison de disque, les producteurs ne sont pas rare dans ce genre d'évènements...
 
Je retrouvai enfin Yosuke et les autres.
Yuina : Ia !
Leur visage s'illuminèrent quand ils me virent. A présent je suis devenue très proche de Yosuke et du reste du groupe. Je passe mes week-end dans leur salle de répétitions, bercée par leur musique et par la vue apaisante de Yosuke.
Quand je ne vois pas Yosuke, je me sens seule et il me manque énormément, mes pensées sont toujours dirigés vers lui, si je n'entends pas le son de sa guitare, je me sens vide comme si à présent j'avais besoin de lui et de sa musique pour vivre. 
Je suis amoureuse, tout simplement.

Le concert commença.
Yuina : Bonjour tout le monde ! Merci de nous écouter jouer, nous sommes les Ur-Style !

Ce soir-là ils jouèrent tellement bien que mes larmes coulèrent, des larmes de joies. Leurs chansons me transportèrent tellement que je perdis la notion du temps. Sur scène, à mes yeux, ils brillaient tellement qu'ils m'éblouissaient, leurs sourires, leurs sentiments de fierté de pouvoir faire ce qu'il voulait et de le faire bien, leurs bien-être quand ils jouaient, tous cela devint tellement transparents pour moi,... et parmi tous c'est gens qui les écoutaient, les encourageaient, dansaient, je me sentis heureuse moi aussi,... heureuse de pouvoir dire que oui...c'est gens si merveilleux sont mes amis...que oui cet homme si époustouflant à la guitare est l'homme que j'aime...que oui j'ai conscience que ma vie en ce moment ressemble à un rêve...Oui c'en est un...un merveilleux rêve, remplis de couleur, d'heureux sentiments, teintés d'une musique entraînante qui traduit mes sentiments et mes ressentis à la perfection...
Ce soir là j'ai prié pour que ce moment ne finisse jamais, que la musique ne s'arrête jamais, qu'elle résonne encore et encore dans mes oreilles.
Ce soir-là après le concert, j'ai trouvé le courage d'avouer mon amour à Yosuke...Ce soir-là il répondit à mes sentiments par un baiser me disant qu'il attendait ces mots depuis notre toute première rencontre...Ce soir-là j'ai décidé de m'abandonner à ce jeu dangereux qu'est l'amour, mais si c'est avec Yosuke je suis sûr que je n'ai pas a avoir peur...
Ce soir-là je ne suis pas rentrée chez moi...Ce soir là, j'ai transmis mon amour au delà des mots...Ce soir-là je l'ai aimé si fort que j'ai cru que mon coeur allait exploser. Et ce soir-là, dans ses bras musclés, je me suis laissé aller sous ses "je t'aime" empli de tendresse.
 
2 mois plus tard :
 
Yosuke et moi nous promenions dans un parc, main dans la main. Le lendemain du concert, un producteur avait contacté le groupe de Yosuke et leur avait proposé de passer pros. Ils avaient donc signés et dans quelques semaines ils sortirait leur premier disque.
J'étais perdue dans mes pensées quand Yosuke me sortit de mes rêveries.
Yosuke : Ohé, tu m'écoutes ?
Ia : Hein ? Ah oui !
Yosuke : Pfff ! Si quelque chose te tracasse dis-le moi, j'ai l'impression que tu t'ennuie avec moi...
Ia : Pas du tout ! C'est juste que je dois rendre ma fiche d'orientation...
Yosuke : Et ?
Ia : Et je n'ai aucune idée de quoi écrire tiens ! Il n'y aucun domaine ni métier qui m'intéresse vraiment...J'ai l'impression que petit à petit ma vie m'échappe...
Yosuke : Ne dis pas ça !
Ia ; Mais ! Je...Il ya quelques jours j'ai revu une camarades du collège qui est plus âgé que moi d'un an, elle n'était pas forte à l'école et a donc décidé de partir en apprentissage après le collège, à présent elle travaille. Et soudain j'ai pris conscience  qu'elle était entré dans un monde totalement différent du mien, le monde du travail. Soudain, j'ai pris conscience que les gens autour de moi évoluaient mais pas moi. Mes amies savent ce qu'elles vont faire et toi tu vas passer pro...Mais moi dans tous ça ? Je ne sais pas ce que je veux faire...Je n'ai aucun but...Je suis un peu effrayée par l'avenir...
Il me pris dans ses bras.
Ia : Tu sembles si sûr de toi, tu as déjà ton propre appartement et tu accomplis tes rêves sans jamais douté, en croyant en toi, en tes capacités...Quand je te vois j'ai l'impression que tu es entrain de pénétrer dans un monde différent du mien, j'ai peur que tu me laisses, j'ai l'impression que tu vas te lasser de moi, j'ai peur que tu me trouve trop enfantine, trop indécise, trop...
Il posa sa main sur ma bouche.
Yosuke : Ia...Je ne suis pas aussi sûr de moi que tu le dis, à moi aussi il arrive d'avoir des doutes, je suis humain après tout.
Moi aussi je suis un peu effrayé face à l'avenir, moi aussi j'ai peur que tu ne veuilles plus de moi...Quant à ton avenir je suis certains que tu trouveras ta voix, parce que c'est toi et que je crois en toi. Ia, je t'aime.
Ia : Moi aussi...
 
Yosuke j'espère que notre amour durera toujours, que nos journées seront teintés de musique et d'amour et que  notre adolescence ne nous procurera pas trop de regret. Je vais travailler dur pour trouver ma voix afin de me diriger vers un avenir heureux...avec toi.
Pour l'instant mon feu est vert, je cours encore pour grandir afin de devenir adulte, afin de devenir une femme dont tu seras encore plus amoureux. Le tien aussi est vert, tu cours vers ton objectif, ton rêve, tu veux vite débuter et devenir une personne que les autres respecteront pour sa musique...
J'espère que nos feux resteront verts  encore longtemps que nous vivrons encore pleins de bon moments, que nous nous ferons encore pleins de bon souvenirs, que nous rirons encore beaucoup, que nous aimerons encore beaucoup,...Je t'aime Yosuke, je t'aimerais toujours !
 
12 ans plus tard :
 
Ia : Ichigo, Ako aidez moi à mettre la table, papa ne va plus tarder il ne sert à rien de l'attendre devant la porte !
Ako : Mais maman !
Ia : Il n'y a pas de Maman qui tienne !
Elles partirent mettre la table et revinrent se planter devant la porte de l'entrée
La sonnette de la porte se fit entendre.
Ako, Ichigo : C'est papa !
Elles allèrent l'accueillir lui sautant dans les bras. Mon mari s'extirpa des bras de nos filles pour aller déposer un baiser sur mes lèvres.
Ia : Bon retour, Sanetomi...
Sanetomi : Je suis rentré.
Il me tendit le journal avec un chaleureux sourire.
Sanetomi : Article 3, ça devrait t'intéresser.
 
Je regardai l'article en question :
"Sato Yosuke, de ses débuts à son apogée"
 
Il s'était déjà illustré dans la musique et le chant, le voilà
qui se lance dans une carrière d'acteur [...] Il déclare :
"Après bientôt 12 ans de carrière dans la musique j'ai décidé de me lancer dans quelque chose de nouveau pour moi le réalisateur Uchida-san m'a donné cette chance et j'espère ne pas décevoir mes fans !"
 
[...] Rappelons que ce prodige de la musique a commencé sa carrière alors qu'il n'avait que 17 ans, il s'était fait repéré avec son groupe lors d'un festival de musique. Après 6 ans son groupe : les Ur-Style s'est dissous d'un commun accord pour permettre à chacun des membres une liberté artistique plus grande,
il avait alors commencé une carrière solo qui jusque là lui a apporté le succès et une grande notoriété, avec le film qu'il prépare
nous verrons si son talent est à nouveau reconnu [...]
 
Rappelons pour finir que le groupe Ur-Style qui a eu un succès fou pendant ses 6 ans d'activité, fut une référence pour tout les jeunes musiciens de l'époque.
Le batteur Akiro et le claviériste Shotaro  se sont unis à d'autres membres d'un groupe dissous pour former le désormais très célèbre groupe : BlackSong qui rencontre actuellement un énorme succès.
La chanteuse Yuina a aussi trouvé sa voix dans une carrière solo qui lui apporte une certaine notoriété bien qu'elle soit moins active c'est dernier temps.
Enfin le très célèbre Sanetomi ancien bassiste du groupe, qui après s'être lancé dans une carrière solo qui ne dura qu'un an, à ouvert sa propre maison de disque.
Maison de disque qui gagne chaque jour en notoriété grâce notamment aux groupes très populaire qu'elle produit ses temps-ci, on ne doute pas
que cette compagnie de divertissement va vite se faire de choix
dans l'industrie du disque au Japon et en Corée du Sud.
On n'en doute pas le groupe Ur-Style a marqué et marquera encore les années à venir
que ce soit pour leurs chansons devenus culte ou pour la réussite de ses membres..."
 
Je passai mon bras sur le dos de Sanetomi. Je passai ma main dans ses cheveux noirs, à l'époque ils étaient décolorés...
Ia : Chacun a bien changé... 
Sanetomi : Oui, mais dans le fond l'amour de chacun pour la musique n'a pas changé d'un poil !
Ia : Oui, en un sens c'est rassurant, après tout, tout le monde a tellement évolué ! Qui aurais pu imaginer ça il y a 12 ans ?
Sanetomi : Toi aussi tu as beaucoup changé, je n'aurais jamais pensé que tu deviendrais infirmière...Mais d'un autre côté ça te ressemble bien...
Il m'embrassa. 
Oui c'est vrai moi aussi j'ai changé. Les gens changent, évoluent, mais au fond j'aurais aimé garder mon âme d'enfant...
Il se leva et pris nos filles dans ses bras.
Sanetomi : Alors pendant que maman fini de préparer le repas qui fait des origamis avec papa ?
Ako, Ichigo : Moi !!
 
Yosuke la vie est si étrange...A cette époque je pensais que nous serions toujours ensemble, je pensais que je t'aimerais toute ma vie mais cet amour que nous pensions éternelle a  finalement pris fin et nous nous sommes séparés. Et alors que je pensais ne jamais vous revoir ton groupe et toi, la vie à mit Sanetomi sur mon chemin, et aussi étrange que cela paraisse nous sommes tombés amoureux, nous nous sommes mariés et avons eu des enfants. Il y a 10 ans de cela qui aurait pu imaginer cela ?
Comme pour chaque amour d'adolescent nous pensions que le nôtre serait plus fort que tout et qu'il ne prendrait jamais fin...les amours d'adolescents sont si beaux, si intense, si magique,...Mais quand ils prennent fin ils sont ceux qui font sans doute le plus mal sur le coup mais aussi ceux qui se réparent le plus vite...Les amours d'adolescents sont si magiques justement parce qu'ils prennent fin un jour, parce que même s'ils ne durent qu'un instant, on a l'impression qu'ils ont duré une éternité.
 
Mon feu est passé orange, je suis un peu triste à cette idée. Je suis un peu triste en me disant que mon insouciance m'a belle et bien quitté. Mais quand je te vois courir partout, faire de ton mieux pour continuer ton rêve, t'ouvrir à de nouvelle expérience, celui qui, je pensais, grandirait plus vite que moi, ne semble pas avoir tant changé. Il semblerait que ton feu soit encore vert...
 
Si ce jour-là, je n'avais pas fait de détour par le parc, je n'avais pas rencontré cette petite fille qui avait perdu son parapluie, qu'il n'avait pas plu, si le feu n'avait pas été rouge...Nous serions nous rencontrés ? Aurais-je eu une adolescence si douce et heureuse ?
Aurais-je reçu autant d'amour ? Aurais-je rencontré ton groupe ? Aurais-je réussi à trouver l'amour dans le bras de Sanetomi ?
 Yosuke, il est vrai que tu n'as pas été mon premier ni dernier amour mais sache que tu as marqué mon adolescence de façon singulière. Tu l'as teinté de musique et de beaux souvenirs, et de temps à autres, je me surprends à repenser à tes cheveux  ébènes, ton visage rayonnant quand tu faisais de la guitare, ton sourire bienveillant quand tu me regardais.
J'aime Sanetomi plus que tout, mais dans mon coeur, tu es encore un peu présent, comme un sentiment presque imperceptible mais pourtant bien présent, qui rempli de temps à autres, de façon imprévisible, mon coeur d'un doux sentiment de nostalgie. Ton amour à transformer mes dernières années d'adolescence en un rêve musical qui a pris fin, dans la douceur tout comme notre rencontre.
Pour ne pas avoir laissé un goût amer à notre rupture, merci.
Pour m'avoir aimer, merci.
Es ce que toi aussi, de temps en temps tu te souviens de moi avec autant de douceur que moi ? Je l'espère...





Je vais laisser mon feu orange progresser vers le rouge, main dans la main avec la personne que j'aime, et mon coeur débordant de souvenirs immuables.
Douce et agréable adolescence j'aurais aimer qu'elle dure toute la vie.... 
Tags : amour, musique, amitié, vie, changement, nostalgie
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#Posté le vendredi 09 mars 2012 17:16

Modifié le vendredi 29 juin 2012 09:12

One shot 28

One shot 28
 
Ce son qui n'existait que pour toi
~ kono oto ga anata dake wo ikita ~
 
J'ouvris les yeux dans cet salle blanche et froide d'hôpital, et comme tous les matins depuis mon arrivée, je sentis un horrible sentiment d'injustice...
 
Momoka : J'aurais mieux fait de ne jamais me réveiller...
 
La mort...c'est un mot qui jusqu'à ce jour ne représentait rien de concret pour moi, elle me paraissait loin et j'avais l'impression qu'elle ne me toucherait jamais...C'est normale quand on est jeune, on ne se rend pas vraiment compte de la longueur de la vie, on a l'impression que nous sommes éternels et pourtant...La mort est venue frapper à ma porte et m'a pris la personne qui m'était la plus précieuse laissant sur son passage des blessures innefaçables...si j'avais su, j'aurais  préférée ne jamais me réveiller...
Des larmes commencèrent à perler sur mes joues tandis que je me remémorais les années précédentes. 
 
4 ans plus tôt :
 
Le bruit de mon violon résonnait dans la maison, un son joyeux et enjoué s'échappait de lui, et j'avais pour seul spectateur mon frère de 5 ans plus jeune que moi.
Fuu : Encore une, grande soeur !
Momoka : ah ! Mais mes doigts sont tout engourdis ! C'est bien parce que c'est toi !
Je plaça mon violon sur mon épaule et commença à jouer un air lent et triste. Comme un jour de pluie d'automne, ces jours où on a l'impression que toute notre bonne humeur s'en va, ces jours où la pluie semble pleurer avec nous. 
La nuit était tombé et la lune pleine et brillant, éclairé faiblement cette douce nuit de printemps. Et dans notre salon doucement éclairé, je voyais un visage apaisé sur le visage de mon frère. C'est l'un des visages que je préfère voir de lui...
Momoka : Bon allons nous coucher ! 
 
Je pris mon frère dans mes bras et l'emmenai dans sa chambre, je le déposai dans son lit et me couchai à ses côtés.
 
Fuu : Momoka...Tu sens la pêche ! dit-il en rigolant
Momoka : Avec un prénom comme le mien, c'est comme si j'étais obligé ! Et puis je sais que tu adores cet odeur... dis-je en le chatouillant.
Fuu : Haha ! Arrête ! Haha !
Momoka : Si tu me dis arrête en rigolant ce n'est pas très crédible ! 
 
Je le pris dans mes bras.
 
Momoka : Oh tu es vraiment trop mignon toi ! Dis-moi tu t'amuses bien à l'école ?
Fuu : Oui,  je me  suis fait plein d'amis et puis les professeurs sont gentils !
Momoka : Je suis rassurée...Papa et Maman on fait le bon choix...Bon il est temps de dormir.
Je posa mes mains sur ses paupières déjà fermées.
Momoka : Tu peux dormir tranquillement, je reste là et puis aujourd'hui la lune est très brillante alors la nuit ne semble pas si sombre que ça...Maman et Papa rentreront dans la nuit et demain matin ils seront là pour te réveiller.
Fuu : Momoka...Je t'adore !
Momoka : Moi aussi Fuu, moi aussi....
Je déposai un baiser sur sa joue.
Momoka : Bon nuit petit ange...
 
Je me souviens que certains soirs nous discutions pendant plus d'une heure, de tout et de rien, pour moi sa santé et son bien-être étaient mes priorités. Je voulais le protéger, qu'il soit le plus heureux possible. Cette enfant de 13 ans que j'étais n'avait besoin que de ses rires et de ses sourires pour être heureuse. Je partageais toutes ses émotions, essayait de le comprendre, c'est tout ce que je désirais.
 
Kitako : Momoka...Je suis rentrée
Je me levai en prêtant attention à ne pas réveiller mon frère et allai accueillir ma mère.
Kitako : Ça va tu n'es pas trop fatiguée ?
Momoka : Non, ça va ne t'inquiètes pas.
Elle m'adressa un regard tendre
Kitako : J'ai de la chance d'avoir une fille aussi douce avec son frère, tiens d'ailleurs j'ai trouvé un nouveau livre qu'il pourra lire !
Momoka : Vraiment ? Il va être content demain ^^
Kitako : Oui 
Shigeru : Je suis rentré
Kitako : Tiens voilà ton père, on prend la relève tu peux aller dormir maintenant, merci pour tout.
 
A cette époque cette vie me convenait totalement des parents aimants et à l'écoute malgré le fait qu'il soit pris par leur travail et un petit frère adorable, nous étions presque une famille normale...presque.
 
 Un soir :
 
j'étais aux côtés de mon frère tandis que nous discutions tranquillement en attendant qu'il ait envie de dormir.
Il s'amusait a parcours mon visage de ses frêles petites mains, repassant sa main plusieurs fois sur mes cheveux noirs.
Fuu : Tes cheveux, ils ont poussés non ?
Momoka : Oui c'est possible, ça fait un moment que je les ai pas coupés.
Fuu : Ne Momoka...Comment suis-je ?
Momoka : Ne te l'avais-je pas déjà dit des dizaines de fois ? Tu as des cheveux noirs et brillants,, un visage rond et mignon, des yeux clairs, de petits cils, de petites oreilles, un petit nez tout mignon tout comme ta bouche. 
Fuu : Ahah ! Je vais finir par croire que je suis vraiment mignon !
Momoka : Haha !  Mais tu l'est vraiment, tu es mon petit ange ! Tiens si on continuait de lire le livre que Maman t'as acheté !
Fuu : Voui !
 
J'ouvris le livre à la page 10, et ses petits mains se mirent à frôler le papier.
 
Fuu : "Le jeune chevalier...parti...à la recherche de...sa douce princesse...[...]"
Momoka : Tu vois tu es capable de lire de plus en plus vite !
Fuu : Oui, je deviendrais aussi bon lecteur que toi !
Momoka : Bien sûr !  Je ferais mieux de faire attention ^^
Fuu : haha !  Momoka, tu me chantes la berceuse des petites étoiles ?
Momoka : "Dans ce ciel sombre, les étoiles brillantes et scintillante, répandent leurs éclats partout dans le monde [...]"
Bonne nuit mon petit ange...
 
Plus tard dans la soirée je partis dormir dans ma chambre mais dans la nuit j'entendis un cri, puis des pleurs et des pas courant à travers la maison, se heurtant parfois à  des objets. Je précipitai dans le salon suivit par mes parents. J'allumai la lumière et découvris mon frère courant partout, les larmes aux yeux, se cognant sur tout ce qui se trouvait sur son chemin.
 
Fuu : Maman, papa, grande- soeur !
Ma mère se précipita pour le prendre dans ses bras et le posa sur le canapé à côtés de nous.
Kitako : On est là Fuu, on est là...tu n'as rien à craindre.
Fuu : J'ai fait un cauchemar, j'ai cru que vous aviez disparu, j'ai eu si peur.
Momoka : Ne t'inquiètes plus, on est là...Tu ne t'es pas fait mal 
Il fit non de la tête.
 
Il avait beau avoir mémorisé l'emplacement des meubles par coeur lorsque qu'il se réveillait dans la nuit alors qu'il avait fait un cauchemar, il était totalement désorienté.  En voyant mon frère aussi paniqué, je me suis senti totalement inutile. Ne rien pouvoir faire pour mon frère et rester spectatrice de son handicap était pour moi insupportable.
 
Fuu : Maman...je suis condamné à rester aveugle toute ma vie ?
Kitako : Fuu...J'aimerais pouvoir faire quelque chose mais malheureusement pour le moment la science ne peut pas te donner la vue...
Fuu : J'ai peur de ce noir incessant qui m'entoure...
 
 
je n'arrivai pas à comprendre quels étaient ses cauchemars, ses peurs. Comment percevaient-ils ce monde ? Pour moi, le fait qu'il soit aveugle ne m'a jamais dérangé bien au contraire je me suis promis de faire en sortes que sa vie soit la plus agréable possible mais au fond de lui que pense t-il, que ressent-il vraiment ?
 
Je me souviens que ce soir là, j'ai pleuré, encore et encore, priant pour qu'il retrouve la vue. Ce voeu sans cesse répété mais jamais réalisé...
 
3 ans plus tôt :
 
J'étais assise sur le canapé et mon frère était assis sur mes genoux face à face, il approcha lentement ses mains de mon visages et les posa avec douceur dessus. Il passa ses doigts sur mes paupières puis mon nez, le contour de ma bouche puis finit sur mes longs cheveux...
Il retira ses mains pour les poser sur son propre visage répétant le même parcours.
 
Fuu : Grande-soeur...on se ressemble n'est ce pas ?
Momoka : Oui...Bien sûr Fuu...
Fuu : Grande-soeur...Est ce que tu m'aimes ?
Momoka : Bien sûr mon petit ange ! Comment peux-tu en douter ?
Fuu : Je t'aime aussi grande-soeur...Mais..des fois...j'ai...un peu peur...
Momoka : De quoi ?
Fuu : Du noir...
 
Je le regardais , sans trop savoir quoi dire...Bien sûr qu'il avait peur de ce noir qui l'oppressait.
 
Fuu : Des fois, j'ai l'impression qu'il m'enveloppe, qu'il me broie, que dans ce noir oppressant peu importe si je crie personne ne m'entendra...
Je le serra dans mes bras.
Momoka : Ne dis pas ça ! Peu importe où tu es je t'entendrai, si tu crie alors j'apparaîtrai, je te protégerais toujours !
Fuu : Tu es triste ?
Momoka : Evidemment ! Je ne peux rien faire et tu souffres alors je me sens inutile, j'aimerais tellement t'aider !
Fuu : Quand tu me prends dans tes bras comme ça, c'est comme si j'oubliais mon handicap, j'ai l'impression de renaître à chaque fois, alors tu vois, tu en fais déjà bien assez ! 
 
Il m'adressa un doux et chaleureux sourire et je ne pus m'empêcher de verser quelques larmes, il est tellement compréhensif...la vie est si injuste...
 
Fuu : Allez joue-moi du violon !
 
Le violon...probablement le lien matériel le plus fort qui nous unis. Son son nous transporte dans un monde où les yeux ne servent à rien, un monde de son harmonieux parfois doux, parfois violent, ce violon que j'aime tant pour rien au monde je n'y renoncerais....
 
Ce petit frère aux mains frêles qui les passait sur ses livres pour déchiffrer le braille, ce même petit frère qui m'adressait ce merveilleux sourire dont lui seul à le secret et qui adorait m'entendre jouer du violon, ce même petit frère encore totalement déstabilisé la nuit et qui devenait soudainement si vulnérable,  moi qui voulais le protéger toute ma vie...la vie justement me la retirer avant que je ne puisse faire quoi que ce soit..
 
1 mois plus tôt :
 
Mes yeux s'ouvrirent dans une salle blanche, la première chose que je vis c'est ma mère tenant ma main, les larmes aux yeux, un bip incessant en bruit de fond.
Momoka : Maman, je suis où ?
Kitako : Nous sommes à l'hôpital, ma chérie...
Momoka : Pourquoi ?
Kitako : Nous avons eu un accident de voiture...
Je remarquais à présent quelques pansement sur le front de ma mère.
Kitako : Papa est parti chercher de l'eau, il ne devrait pas tarder...
Momoka : Et Fuu ?
Les yeux de ma mère se remplirent de larmes, elle devint incapable de prononcer quoi que se soit.
Momoka : Non...Non...Maman...
Kitako : Ma chérie...Je suis désolée...Il n'a pas survécu...
Momoka : Non...non...NON !
 
Actuellement :
 
Je retirai le bras de mon visage, essuyant mes larmes, et me mis à la contemplation du plafond..iMa vie n'a plus aucun sens...Après cette annonce, j'appris plus tard que je me réveillais d'un coma d'un mois. Puis il m'on aussi révélé que ma main gauche était paralysée...Voilà en une fois la vie m'avait enlevée les deux choses les plus précieuses de ma vie...
 
Une infirmière entra dans la chambre suivi de ma mère.
Kitako : Momoka...Voici l'infirmière chargée de la rééducation...
Momoka : je t'ai déjà dit non...
Kitako : Mais Momoka !
Momoka : J'ai dit non !
Infirmière : Je me permets d'insister, bien sûr nous ne..
Momoka : Ça ne sert à rien ! la rééducation est longue et on est même pas sûr du résultat et même si...imaginons même si ça marchait, je ne récupérerais pas assez de mobilité pour rejouer du violon ! SI je ne peux pas jouer du violon alors mes mains ne servent à rien ! Elles ne me servent à rien ! Le son de mon violon qui m'aurait permis de garder un lien avec mon frère !  Sans mon violon je ne vaut plus rien ! Ma vie ne vaut plus rien ! Mon frère et mon violon m'ont été arraché ! Vous auriez mieux fait de me débrancher...
Je reçu une claque de ma mère.
Kitako : Ne dis pas ça Momoka ! Pense un peu à ton père et moi ! Tu es notre seule fille, notre unique fils nous a été enlevé ! Imagine si tu n'avais pas survécu comment nous aurions pu continuer à vivre ? Tu es la seule personne qui chaque jour nous pousse à vivre alors ne dis pas quelques chose comme ça Momoka !
Momoka : Laissez-moi seule !
 
L'infirmière et ma mère sortir de la chambre. Je me levai et me dirigeais vers l'étui de mon violon posant ma main dessus. je fermai les yeux et  repensai à la mélodie de mon violon, au sourire de mon petit frère, à mes doigts courant sur les cordes de mon instrument, à ma vie qu'on avait fauché, à cette main gauche qui ne peux plus bouger, et aux yeux de mon frère. Une larme coula sur ma joue. Moi qui avait toujours cru en mon frère, qui avait toujours une foi en la vie, je m'étais persuadé que mon frère ,malgré son handicape, pourrait vivre normalement, je m'étais promis de rester à ses côtés !  Le son de mon violon n'existait que pour lui...et maintenant ce son si précieux, je ne pourrai plus jamais le reproduire...
 
2  semaines plus tard :
 
Kitako : Momoka,  il y a des choses qu'il faut accepter dans la vie.
Momoka : Mais celle là ne l'est pas !
Kitako : Crois-moi, moi aussi, j'ai dû mal à accepter la situation. C'est dur pour moi aussi, l'absence  de Fuu me pèse énormément. Mais sache que te voir à l'hôpital et te voir refuser ta rééducation me fait beaucoup de mal aussi. Momoka, ma chérie sois forte. 
Les larmes de ma mère commencèrent à couler. je me sentis bête de faire autant de  peine à ma mère. Au fond de moi le sentiment de tout perdre grandissait encore un peu, oui, je le sais, dorénavant plus rien ne sera comme avant et ça...je n'arrive pas à l'accepter.
Momoka : Pardon, pardon Maman. je veux rentrer à la maison !
 
1 mois plus tard :
 
Pour ne plus causer de peine à ma mère et pouvoir sortir de l'hôpital, j'ai accepté la rééducation. Je dois aller plusieurs fois par semaine faire des exercices de rééducation et une fois par mois faire un chek-up pour être sûr que je ne garderais pas de séquelle de mon comas.
 
Je poussai pour la première fois depuis plusieurs mois la porte de ma maison.
Je marchai lentement dans le couloir rempli de photos, le temps semblait s'être arrêté. J'arrivai dans le salon, cette fois aucun jouet ne traînait sur le tapis ou devant la télé, de nombreuses photos de Fuu étaient posés sur le buffet du salon, la table était dressé pour quatre.
Kitako : Je n'ai pas pu ! Je n'ai pas pu dresser la table pour trois, j'en suis incapable !
 
Mon père la pris dans ses bras, lui aussi aux bords des larmes. Ma maison me semblait comme  morte, et je sentais terriblement mal, oppressé par cette maison empli de souvenirs, j'empruntai à nouveau le couloir et courrai jusqu'à la chambre de mon petit frère, je sais pertinemment qu'il nous as quitté mais au fond de moi je ne peux pas le croire, comme si tous cela n'était qu'un rêve, une mascarade. J'ai l'impression que cet maison est encore sous son empreinte, comme si sa présence était toujours  là, comme si son parfum flottait encore dans la maison. J'arrivai devant sa chambre, pendant un instant je cru le voir, lui entrain de jouer calmement, je crus le voir me regarder et me sourire...
 
Mais je me rendis vite compte que ce n'était que mon imagination, et dans cette chambre vide où rien n'avait été touché, ou le lit était toujours défait, un livre encore parterre, des jouets encore éparpillés, je me sentis seule. Moi qui avais toujours cru que Fuu aurait toujours besoins de moi, aujourd'hui c'était mon tour d'avoir besoin de lui. Mon petit ange...Je ne pourrais plus jamais le serrer dans mes bras, je n'entendrais plus jamais sa voix, ses petits mains ne tiendront plus jamais les miennes, il ne chantera plus jamais avec moi, il ne partagera plus jamais nos repas, il s'endormira plus jamais en écoutant le son de mon violon...
 
Dans cette maison qui semblait vide, je pris conscience que Fuu ne réapparaîtra plus jamais et je ne pu que pleurer, pleurer comme si mes larmes allaient le faire revenir, comme si en entendant mes pleurs, Fuu surgirait de nulle part en me demandant ce qu'il ne vas pas. Pleurer, parce quand une personne perd ce qui lui est précieux, les larmes sont les seules choses qui lui restent. 
 
Je m'endormis dans cette chambre réveillé le lendemain matin par le bruit de la cloche à vent secoué par la brise que la fenêtre ouverte avait laissé passer. Ce matin-là un franc et lumineux soleil s'était levé dans le ciel bleu d'hiver. Un soleil qui a mes yeux souriait, comme pour me dire de garder courage. Oui dorénavant rien ne sera plus comme avant..beaucoup de larmes risquent encore d'être versé, beaucoup de temps s'écoulera avant d'être capable de faire le deuil de mon petit ange, beaucoup de courage sera utile pour rebondir de cet évènement, et à présent chaque larmes que nous verseront soulagera les peines et les blessures de notre coeur. Et alors lorsque nous ne pleurons plus,  nos sourires seront capables d'illuminer à nouveau nos visages.  
 
4 ans plus tard :
 
J'allumai de l'encens sur l'autel de Fuu. Je joignis mes mains et adressai ma prière. j'allumai la radio et mis en marche un CD. Un doux son de  violon émanait de la radio et à la fin on pu entendre des rires et des applaudissement d'un enfant. A force de travail et de persévérance, j'ai retrouvé une bonne partie des capacités de ma main gauche mais les miracles n'existent pas, je ne peux toujours pas jouer du violon, mais il reste quelques enregistrements de cet époque où ma main pouvait encore jouer et puis sur ces enregistrements on entend la voix de Fuu..
 
Momoka : Aujourd'hui, cela fait 4 ans que tu nous as quittés, malgré tous ce temps de temps en temps  tes rires et tes pleurs semblent encore résonnaient dans la maison. En 4 ans tu as dû bien grandir...tu es surement devenu encore plus beau ! Es-tu heureux là où tu es ? Je l'espère, peut-être même  que tu es capable de voir..Ne t'inquiètes plus pour nous nous allons bien et nous sommes heureux. Comme tu as pu le constater, un petit chat est venu agrandir la famille, il te ressemble un peu quand je vais mal il court vers moi et me réconfortes à sa manière, quand je souris il semble aussi heureux que moi. Oui il n'y pas de doute, il te ressemble vraiment ^^ Repose en paix mon petit ange.
 
Je me retournais vers mes parents et de larges sourires illuminaient leurs visages, le mien aussi s'illumina à son tour. Dans cet maison où la nostalgie est partout, je me sens bien et un jour, j'y crois encore, ma main pourra à nouveau jouer du violon. Et Fuu pourra à nouveau entendre ce son qui n'existait que pour lui...
Tags : son, violon, musique, Drame familial, nostalgie
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#Posté le mardi 07 août 2012 05:28

Modifié le mardi 21 août 2012 10:35

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